Sélectionner une page

JOUR 1 ET 2 – KM 0 À 140

9h30, dernier check : prévoir la nourriture pour le chat, vider le compost, lancer la machine à laver la vaisselle… nous refermons la maison pour les 3 prochaines semaines. Nous entamons un vrai temps de déconnexion et nous nous apprêtons à quitter notre lieu de vie pour retrouver la vie nomade que nous aimons tant.

Le début de notre itinéraire nous est familier. Nous rejoignons Fribourg en un peu plus d’une heure. Pour Élise, impossible de passer par Fribourg sans croquer dans une mini-cuchaule alors les enfants ont le droit à leur premier ravitaillement.

Nous déposons Justin à la gare, il ferra les 25 prochains kilomètres en train et nous rejoindra à Bulle. Nous augmentons alors notre rythme de croisière afin de ne pas le laisser attendre trop longtemps à notre point de rendez-vous. Le trajet n’a rien de très sexy ; une route cantonale plutôt bien fréquentée. A une chouette exception près, la traversée d’un troupeau de vaches en pleine désalpe.

La famille à nouveau réunie, nous poursuivons en direction du Mont-Pèlerin, que nous apercevons au loin déjà depuis Vaulruz. Point marquant de notre journée : le changement de bassin versant. Ça y est, toutes les eaux s’écoulant sous nos pieds, iront se verser dans la méditerranée. Sans le voir, notre premier contact avec le Rhône est fait.

Pause pic-nic, temps sur les vélos pour les filles, rechargement en eau aux fontaines… la suite du trajet se fait tranquillement au rythme des coups de pédales de chacun.

Nous sommes accueillis pour la nuit par une amie sage-femme, son mari et ses deux enfants, au pied du Mont-Pèlerin, dans une ferme magnifique. Discussions, partages et bonne minestrone au programme. Nous nous couchons heureux d’avoir entrepris cette nouvelle aventure et reconnaissant pour cette première nuit dans de bons draps.

Léman en vue

Contourner le Mont-Pélerin et découvrir le Léman… Une fois de plus mais toujours avec autant d’émerveillement. Le bleu profond, les montagnes qui semblent venir toucher la rive opposée. La vue est splendide, le soleil éclatant fait ressortir chaque contraste, chaque couleur.

Nous descendons la corniche jusqu’aux berges lausannoises où nous mangeons notre repas de midi. Luna et Élise découvrent la magie de l’orgue de barbarie.

Nous poursuivons notre route au travers de petits bourgs qui s’animent avec le début de la saison des vendanges. Nous apprécions les routes secondaires et les petits détours des tracés SuisseMobile qui nous permettent de découvrir des points de vue jusqu’alors inconnus.

Les filles roulent de temps en temps, Justin ferra la fin du parcours en train et nous retrouvons la famille de Prangin avec Joie pour un délicieux plat de pâtes, une session trampoline et des cousines toutes attentionnées. Encore une fois, nous n’avons pas besoin de planter notre tente et nous nous endormons les gambettes un peu plus lourdes de ces deux premières étapes.